Masterclass de Lucas Bivert e-commerce dropshipping

Le parcours de Lucas Bivert : du dropshipper à l’entrepreneur multi-investisseur

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Lucas Bivert est l’entrepreneur dropshipper belge le plus connu. Il partage ses conseils et son expérience régulièrement sur sa chaîne Youtube, mais aussi propose des formations et des rencontres à sa communauté. 

Quand on le rencontre, on est surpris par la maturité de cet entrepreneur déjà très aguerri. Pourtant, il n’a que 22 ans et a déjà un parcours qui pourrait faire pâlir toute la French Tech ! 

Par quelles étapes est-il passé avant d’avoir du succès ? Comment a-t-il bâti un empire e-commerce et dans quoi réinvestit-il son temps et son argent ? 

Comment faire du dropshipping belgique ? Ou faire des placements produits avec les influenceurs ? 

Découvrez le parcours de Lucas Bivert et ses conseils pour se lancer !  

Gagner de l’argent en ligne, une arnaque ? 

La première fois qu’il a découvert la possibilité de gagner de l’argent en ligne, Lucas Bivert avait 16 ans. Il est tombé sur des vidéos d’Anthony Nevo sur Youtube. Et comme beaucoup de personnes, il a d’abord cru à une arnaque. 

Comment peut-on aussi facilement avoir un chiffre d’affaires de 40 000 euros en quelques heures ? Pour lui c’était impossible.

Mais malgré tout, ces premières vidéos ont attisé sa curiosité. Il va continuer à se renseigner sur les différentes possibilités de business en ligne sur Youtube et il découvre le dropshipping. 

Il regarde également beaucoup de vidéos d’Antoine BM, qui le motive à tenter sa chance et à se lancer dans l’entrepreneuriat. 

Lucas Bivert lance une première boutique à 18 ans pendant quelques mois. Il essaye de faire des publicités Facebook dans un premier temps, mais n’arrive pas à faire du chiffre. Ne s’étant pas formé sur Facebook Ads, il n’arrive pas vraiment à interpréter toutes les données à son avantage. Son business ne décolle pas tout de suite, et il préfère à ce moment-là suivre le conseil de ses parents : “concentre-toi sur tes études, cette idée de business en ligne ne marchera qu’un temps !”

Il passe ses examens de sa première année d’école de communication, se destinant au métier de journaliste. 

Arrêter ses études pour commencer sa vie d’entrepreneur

Mais malgré ses bons résultats, Lucas retombe après quelques mois dans un engrenage et ressent un vide au fond de lui. Il retombe dans le super combo qui te fait perdre tout ton temps, à savoir les jeux vidéos et les sorties. Il se pose beaucoup de questions, notamment celle qu’on se pose tous à plusieurs moments de notre vie : “mais qu’est-ce que je fous là ? Est-ce que je veux vraiment faire ça dans ma vie ?”

Malgré son intérêt pour le journalisme, Lucas veut lancer son propre business, trouver quelque chose qui le motive chaque matin et vraiment s’épanouir dans son quotidien tout en rapportant de l’argent. 

Lucas Bivert se relance en février 2018, alors qu’il vient de fêter ses 19 ans. Il arrive à générer de l’argent assez rapidement en se tournant cette fois-ci vers le marketing d’influence

En parallèle, il fait un stage dans une entreprise de marketing digital pendant sa deuxième année en école. Il doit ensuite rendre un rapport de stage. Lucas préfère ne pas perdre de temps dans la rédaction de ce rapport et se concentrer sur son business. C’est là qu’il prend la décision ultime d’arrêter ses études, juste avant ses examens de fin d’année. 

Il traverse à ce moment là une période assez dure psychologiquement : bien que les premiers résultats de son business sont très encourageants, son entourage ne comprend pas sa décision radicale. Alors que personne ne croit à la pérennité de son business, Lucas continue à avancer, persuadé que même s’il échoue au bout de quelques mois, les opportunités de business en ligne sont tellement grandes qu’il arrivera toujours à rebondir. 

Pour convaincre ses proches, il va se focaliser sur ses résultats. Il va travailler sans relâche pendant 1 an, à gérer tout seul nuit et jour les partenariats influenceurs en réalisant 2 ou 3 placements produits par semaine pour avoir le maximum de résultats. 

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Les premiers succès de Lucas Bivert sur le marché français grâce au marketing d’influence et au fameux swipe up d’Instagram

Et les résultats sont monstrueux ! L’une de ses premières boutiques à cartonner est une boutique dans la niche montres. Il a aussi testé plusieurs niches, comme par exemple la beauté, les bijoux… des niches qui marchent toujours bien avec les influenceurs. 

Il lance aussi une boutique dans la niche basketball, l’une de ses passions depuis tout petit. Plutôt que d’envoyer un produit à un influenceur, il utilise une technique ingénieuse plus basée sur l’engagement avec des influenceurs Youtube : il cible des youtubeurs passionnés, dépense 500 dollars pour leur payer un match NBA. L’influenceur partage l’expérience avec sa communauté et remercie la marque de basket pour l’opportunité. La communauté va ensuite aller sur le store de Lucas et va faire beaucoup d’achats ! 

Lucas Bivert profite de ses premiers succès pour lancer lui-même sa chaîne Youtube. Il reçoit de plus en plus de questions sur les réseaux sociaux de personnes qui veulent entreprendre, il commence donc à donner des conseils et faire des tutoriels. 

Après avoir eu du succès avec ses partenariats Youtube, Lucas voit désormais l’opportunité avec Instagram. En effet, les stories commencent à prendre de l’ampleur avec notamment la fonctionnalité swipe up qui permet de faire un lien direct vers une page de vente. Il est l’un des premiers dropshippers à faire des placements de produits sur le marché français avec des influenceurs directement en story. Il génère énormément de ventes grâce aux partenariats Instagram pendant plusieurs mois.

Alors que la concurrence en France augmente sur Instagram au fil des mois, il préfère quitter le marché français. A cette époque, une certaine image négative du dropshipping en France se construit : certaines personnes font des partenariats avec des influenceurs avec des produits de piètre qualité ou des marges indécentes, et parfois même ne livrent jamais les produits. 

C’est à cause de ces comportements que les entrepreneurs en dropshipping peuvent être critiqués, encore aujourd’hui. 

Lucas préfère s’éloigner de ces pratiques et ce marché devenu trop concurrentiel et part tester de nouveaux marchés, notamment l’Espagne, l’Italie, les Etats-Unis ou l’Australie. C’est d’ailleurs sur le marché espagnol qu’il génère le plus de ventes grâce au marketing d’influence. 

Passer du dropshipping au produit de marque

Lucas Bivert fait aujourd’hui toujours du e-commerce et est toujours présent en Espagne avec une boutique monoproduit. Son chiffre d’affaires mensuel varie entre 100 000 et 150 000 euros chaque mois, avec un bénéfice d’environ 50%.  Lucas a maintenant une équipe qui gère ses placements produits, ses boutiques et son service client. 

Son produit reste le même, mais il l’a depuis brandé, avec un packaging personnalisé. Il a aussi acheté son propre stock pour ne plus faire de dropshipping à proprement dit, mais construire vraiment une marque sur le long terme. La production se fait toujours en Chine, avec un agent qui a négocié les tarifs et qui s’occupe des livraisons qui se font maintenant en 5 à 7 jours. 

Pendant le confinement en Chine suite à la pandémie de COVID-19, il a dû fermer ses boutiques comme de nombreux autres dropshippers. Mais il a pu compenser ses pertes en vendant des ebooks à forte valeur ajoutée avec des influenceurs. La capacité à rebondir, une qualité clé pour un entrepreneur !

Lucas Bivert préfère déléguer la gestion de son business e-commerce à son équipe et se concentrer sur le développement d’autres business : il investit beaucoup actuellement dans l'immobilier en Belgique, avec notamment des immeubles de rapport. L’idée est de générer des revenus grâce à l’investissement locatif. Lucas travaille aussi depuis plusieurs mois sur le lancement d’une startup avec 2 associés, qu’il a auto-financé grâce au cashflow généré par le dropshipping. Faire sa propre levée de fonds, le rêve de tout startuper ! Ce projet de startup va être le focus de Lucas pendant les prochaines années. 

Il s’est aussi lancé récemment dans l’investissement dans les cryptomonnaies, la blockchain étant une révolution technologique qui passionne Lucas.

'Le Bitcoin ne fera que croître dans les prochaines années et la blockchain va révolutionner nos futurs échanges'

Il a aussi d’autres sources de revenu qu'il génre de manière plus ou moins automatisée. On vous propose de les découvrir dans cette vidéo.

Choisir d’investir dans son propre pays plutôt que l’expatriation 

De plus en plus de dropshippers choisissent de s’expatrier à Dubaï pour profiter de ce lieu assez unique qui regorge d’entrepreneurs et de belles rencontres, mais aussi car les Emirats Arabes Unis sont très intéressants en termes de fiscalité, car elle est beaucoup plus avantageuse qu’en France. 

Lucas y a songé, et a même entamé des démarches pour pouvoir s’expatrier à Dubaï. Mais il a finalement reculé, car en résidant dans un paradis fiscal, ses projets d’investissement immobilier en Belgique étaient beaucoup plus compliqués.

'Tu ne peux pas forcément réinvestir l’argent gagné à l’étranger, et c’est beaucoup plus simple d’investir en immobilier dans un pays où tu connais déjà les lois, la langue et où tu as finalement peu de chances de te faire arnaquer si tu connais bien ton sujet' 

De plus, il préférait rester proche de son entourage et de ses amis et ne se voyait pas vivre à l’année à Dubaï. Il préfère donc payer ses taxes et ses impôts en Belgique dans son pays natal.

“Avoir 2 millions sur ton compte en banque ou 8 millions à un moment ça change pas grand chose. Je préfère avoir un peu moins d’argent sur mon compte en banque mais payer mes taxes, mes impôts et ma TVA et dormir sur mes 2 oreilles. Tout en étant libre de faire ce que je veux à côté et d’être entouré de mes proches. C’est aussi une fierté de payer ses taxes dans son propre pays”

Ses entreprises sont donc toujours en Belgique à l’heure actuelle, et cela n’empêche pas Lucas de profiter de la vie, de voir ses amis, quand il le souhaite, de voyager beaucoup et de réinvestir son argent comme il le veut. C’est aussi plus simple de convaincre les banques pour des crédits avec une entreprise basée en Belgique.

“Je me suis lancé surtout pour être libre géographiquement et pas seulement financièrement.  Et finalement je me suis rendu compte que choisir l’expatriation ne te permettait pas forcément d’être libre géographiquement, ça te rattache à un autre pays, une autre fiscalité qui ne te permet pas forcément d’être plus libre ou heureux”

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Le plaisir de partager et échanger avec sa communauté 

En parallèle, Lucas Bivert continue toujours de prodiguer ses conseils sur sa chaîne Youtube pour aider les gens à changer de vie, tout en leur apportant toute la pédagogie nécessaire pour construire un business de qualité sur le long terme. Il a aussi lancé son propre programme de formation Ecom Empire.

Cette envie de créer du contenu, il l’avait déjà à ses débuts quand il voulait devenir journaliste. D’un naturel pourtant très timide, il est arrivé à partager ses conseils encore grâce à Antoine BM qui lui a donné la motivation nécessaire pour prendre sa caméra et se filmer sur Youtube et via ses formations. 

Partager ses expériences et rencontrer sa communauté, c’est désormais un plaisir qu’il fait régulièrement, à travers des vidéos mais aussi via des conférences et meetups gratuits. Il organise maintenant aussi des Masterminds à l’étranger, dédiés à des entrepreneurs plus avancés en e-commerce. 

Chaque rencontre est très enrichissante, et ces échanges sont maintenant parmi les choses qu’il préfère dans sa vie d’entrepreneur. C’est aussi ce dont il est le plus fier dans son parcours : aider les gens et les pousser à prendre confiance en eux pour changer leur vie. 

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Les conseils de Lucas Bivert pour se lancer dans le marketing d’influence

Le premier conseil de Lucas pour se lancer dans le marketing d’influence, c’est de choisir votre marché si vous n’avez pas beaucoup de budget. Comparez les prix des influenceurs et la concurrence selon le pays que vous ciblez. Lucas conseille donc de commencer à faire des placements produits avec des influenceurs en Espagne ou en Italie par exemple. Vous pouvez même faire des placements “gratuits” avec des micro-influenceurs, en leur envoyant simplement les produits sous forme de cadeau. Même si vous toucherez bien sûr une communauté moins importante, ces micro-placements peuvent vous amener vos premières ventes. 

Pour bien négocier un partenariat avec un influenceur, autre que demander ses chiffres et ses vues de stories bien entendu, Lucas conseille de vérifier également 2 choses : 

  • Demander à l’influenceur s’il a déjà effectué récemment la promotion d’un produit similaire au votre : vous aurez moins de chance de vendre s’il a déjà proposé à sa communauté le même produit
  • Voir combien de placements produits il fait par jour : plus il en fait, moins vous avez de la chance d’être rentable. 

Enfin, le dernier conseil de Lucas est de trouver si possible un influenceur à la fois présent sur Instagram et Youtube. Cela signifie qu’il a une grande autorité et que vous pourrez négocier avec lui (ou elle) un double placement. Un placement produit sur Youtube peut en effet être très bénéfique sur le long terme. Certes, vous payez plus cher le partenariat, mais la vidéo reste en ligne donc vous apporte une visibilité plus longue. 

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Merci à Lucas pour ses précieux conseils ! 

Le parcours de Lucas Bivert vous fait rêver ? Nous vous conseillons de le suivre sur sa chaîne ou à travers ses formations. Mais aussi et surtout comme lui de garder toujours la tête sur les épaules tout en vous fixant des objectifs qui vous propulseront toujours vers de nouveaux sommets ! 

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